- A l'issue de deux semaines de négociations houleuses, les pays du monde entier réunis à Bakou ont approuvé dimanche un accord prévoyant au moins 300 milliards de dollars de financements annuels pour les pays en développement, qui en exigeaient beaucoup plus pour combattre le changement climatique.
- Cet accord est loin de faire l'unanimité. Les représentants des pays les plus pauvres de la planète dénoncent notamment son "manque d'ambition". La délégation suisse présente en Azerbaïdjan se montre en revanche satisfaite et parle d'un "succès".
- "Il vaut mieux ne pas avoir d'accord à Bakou qu'un mauvais accord", avaient plaidé plus de 300 ONG dans la nuit de vendredi à samedi, appelant les pays en développement et la Chine à quitter la conférence si les pays riches n'augmentent pas leur engagement financier.
- Arrivé jeudi à la COP29 de Bakou, le ministre de l’Environnement Albert Rösti a affirmé que la Suisse fournira sa part pour atteindre l'objectif d'un réchauffement climatique limité à 1,5 degré grâce à un plan d'action national "pour la période 2030-2035" qui sera présenté le 10 février.
- Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne et l'Australie, se sont engagés à ne plus ouvrir de centrale au charbon, dans l'espoir d'emmener d'autres pays vers la fin du charbon. Mais d'autres comme la Chine, l'Inde et les Etats-Unis n'en font pas partie.
- Organisée dans un contexte géopolitique troublé, cette édition de la COP suscite moins d'engouement que les précédentes, à Dubaï (2023) et Glasgow (2021): environ 51'000 participants sont accrédités, dont moins de cents chefs d'Etats et de gouvernements.
RTSinfo