La plupart des cultivateurs pourraient ainsi s'y mettre, une étape clé pour l'environnement, la santé humaine et l'essor d'une agriculture durable, souligne l'étude publiée lundi dans Nature Plants.
Les chercheurs de l'Inra, l'institut français de recherche agronomique, ont étudié 946 fermes de grandes cultures conventionnelles (non bio) utilisant différents niveaux de produits chimiques anti-nuisibles, pour des productions variées.
Plan "Ecophyto 2"
Il en ressort qu'on pourrait réduire les traitements en maintenant une productivité équivalente ou meilleure dans 94% des cas, et une rentabilité équivalente ou meilleure dans 77% des cas.
Cependant, 89% des exploitations n'enregistreraient pas de gain de performance économique, juste une stabilité.
La France est le sixième consommateur européen de pesticides par rapport à la surface cultivée. Après un premier échec, le gouvernement a lancé un plan "Ecophyto 2" pour réduire de 20% le recours à ces substances d'ici à 2021.
ats/fb