La plupart des plantes réagissent aux variations du CO2, qui affecte leur croissance et leur transpiration, rappellent les scientifiques, dont les travaux sont publiés dans la revue Environmental Health Perspectives.
Ces chercheurs de la faculté de santé publique de l'Université de Harvard (Massachusetts) ont déterminé que les populations de 18 pays pourraient perdre plus de 5% de leur apport en protéines d'ici le milieu du siècle en raison de la réduction de la valeur nutritive du riz, du blé et d'autres récoltes importantes.
Hausse du risque de carence
Ils ont aussi estimé qu'environ 150 millions de personnes de plus pourraient courir le risque de carence en protéines.
"Cette recherche met en lumière le besoin pour les pays les plus vulnérables (...) d'agir pour réduire leurs émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre", souligne Samuel Myers, le principal auteur.
Au niveau mondial, 76% de la population satisfont leurs besoins quotidiens en protéines provenant de plantes.
afp/ptur