Les pluies diluviennes d'Harvey ont provoqué en août des inondations catastrophiques dans les États du Texas et de la Louisiane, où près de 127 centimètres d'eau se sont abattus dans certaines zones, selon une étude menée par le "World Weather Attribution" qui regroupe des chercheurs américains, australiens et européens. Ils ont établi qu'elles étaient en partie liées aux changements climatiques.
Ampleur d'Harvey tous les 100 ans
Le réchauffement climatique alimente les chutes de pluie du fait de l'humidité contenue dans l'air chaud. Les chutes de pluie près du golfe du Mexique étaient 15% plus élevées en raison des changements climatiques et sont désormais trois fois plus fréquentes dans la région qu'il y a un siècle, affirme l'étude.
Avec le réchauffement climatique, un ouragan d'une telle ampleur pourrait se reproduire environ une fois tous les 100 ans, contre une fois tous les 160 ans sans le réchauffement climatique, selon l'étude.
ats/sey
Un ouragan causent 198 milliards de dégâts
L'ouragan Harvey, qui a touché terre le 25 août avant de s'attarder sur les côtes américaines pendant plusieurs jours, est l'ouragan le plus puissant à avoir frappé le Texas depuis 50 ans.
Il a fait plus de 80 morts et provoqué à Houston, quatrième plus grande agglomération des Etats-Unis, des dégâts estimés à plus de 198 milliards de dollars (195 milliards de francs).
Différents scénarios imaginés
Les chercheurs ont mesuré l'impact des changements climatiques grâce à un programme informatique se servant des données météorologiques acquises au fil du temps pour simuler différents scénarios - l'un avec les changements climatiques, l'autre sans.