Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1981, la Grande Barrière s'étend sur environ 345'000 km2 le long de la côte australienne. Elle constitue le plus vaste ensemble corallien du monde.
Elle a récemment subi plusieurs épisodes sans précédent de blanchissement de ses coraux, un phénomène dû au réchauffement climatique. Mais ses récifs sont également menacés par l'acanthaster pourpre, une étoile de mer dévoreuse de coraux ainsi que par les activités industrielles ou agricoles.
Défi lancé à tous les scientifiques
Mardi, le gouvernement australien a annoncé une enveloppe de deux millions de dollars australiens (1,5 million de francs) pour aider les chercheurs qui auraient des idées pour sauver la Grande Barrière.
"Les solutions peuvent provenir de partout", a déclaré le ministre australien de l'Environnement Josh Frydenberg. Cette enveloppe serait mise à disposition des "plus grands esprits scientifiques, industriels, économiques, innovants et entrepreneuriaux", a-t-il précisé dans un tweet.
ats/mh
Quatre grands épisodes
Le blanchissement des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments. La Grande Barrière a connu quatre épisodes graves de blanchissement ces 20 dernières années, en 1998, 2002, 2016 et 2017.