Jusqu'ici, les spécialistes partaient du principe que la couche d'ozone, qui protège la vie sur Terre du rayonnement ultraviolet, se rétablirait, ou du moins se stabiliserait, d'ici 2050.
Les principales substances nuisibles - en premier lieu les chlorofluorocarbones (CFC) et leurs préparations - sont en effet interdites par le Protocole de Montréal entré en vigueur en 1989.
Manque de clarté
Or selon l'étude de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et l'institut davosien publiée dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics, la concentration d'ozone continue de diminuer entre le 60e degré de latitude sud et le 60e degré de latitude nord dans la partie inférieure de la stratosphère. C'est là, à une altitude comprise entre 15 et 24 kilomètres, que la couche est la plus dense.
Les chercheurs ont analysé des mesures effectuées par satellite au cours des trois dernières décennies. Les causes, de même que les conséquences possibles de ce recul sont encore peu claires.
ats/gax