Un stand itinérant de l'association valaisanne du diabète va sillonner pendant le mois de septembre le canton pour tester la population. Dans le canton, le diabète touche entre 15'000 et 20'000 personnes et une personne sur trois ne sait pas qu'elle en est atteinte.
L'idée de cette campagne est de faire un dépistage précoce de la maladie en allant directement vers les patients. Les symptômes ne sont pas flagrants au début de la maladie et c'est pourquoi elle est souvent détectée tardivement.
Une application pour vivre avec le diabète
Ce travail de proximité est d'autant plus nécessaire en temps de pandémie. En semi-confinement, des patients à risque ont été moins actifs et ont moins bien mangé. Or, l'activité physique et l'alimentation saine sont les meilleurs moyens de limiter les risques du diabète.
La campagne s'articule en trois axes: l'interprofessionnalité, le dépistage et l'autonomisation du patient. Pour cela, l'association valaisanne du diabète lance, en parallèle du car qui se déplace dans le canton, une application destinée aux patients (Diab App). Elle permet d'améliorer le quotidien des patients en facilitant, par exemple, les échanges avec le personnel de santé qui les entoure.
Les patients sont également plus autonomes. Nadine Pardo, la vice-présidente de l'association, explique que les patients "peuvent avoir accès à des données et des valeurs importantes pour mieux vivre avec le diabète".
Romain Carrupt/aps
Comment savoir si quelqu'un est à risque?
Le dépistage du diabète se fait uniquement en analysant le sang. Le test prend généralement moins de 5 minutes et le résultat est immédiat.
Toutefois, la fatigue peut être un des symptômes de la maladie. De plus, une personne en surpoids, sédentaire et qui a une alimentation peu équilibrée est plus à risque.