"L'infertilité, c'est l’absence de grossesse au bout d’un an de rapports sexuels réguliers. Cela concerne 15% des couples", précise la médecin. Les causes sont multiples et distribuées ainsi : 30% des difficultés à procréer serait le fait des femmes, 30% des hommes, 20% des deux à la fois et 20% inexpliqué.
L’infertilité, comme le risque de fausse couche, augmente avec l’âge des potentiels parents : 32 ans aujourd’hui pour les mères et 35 pour les pères. "La proportion des traitements d'infertilité chez les femmes de plus de quarante ans augmente. Donc non seulement les femmes essaient de concevoir plus tardivement mais elles font aussi des traitements à un âge plus avancé, auquel les chances de grossesse sont diminuées", note la spécialiste. En cause notamment, la volonté d’être stable professionnellement avant de fonder une famille.
Chez les hommes, de multiples facteurs entrent aussi en ligne de compte; trop de sport, de chaleur ou une grosse fièvre peuvent nuire temporairement à la production de spermatozoïdes.
Et les perturbateurs endocriniens dans tout ça ? Quelles solutions sont à disposition des couples ?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J