"L'objectif tel qu'il est défini dans le crossfit c'est d'améliorer la capacité de mouvement fonctionnel du corps entier, tant au niveau de l'utilisation de la force que de l'endurance, ou de la capacité de résistance, à faire des mouvements répétés. C'est un entraînement qui est fondamentalement très complet et qui permet une amélioration de la capacité physique", décrit Boris Gojanovic, médecin du sport à l'Hôpital de la Tour à Meyrin.
Pour lui, le crossfit n'est pas un sport que l'on peut qualifier de dangereux, même s'il peut en résulter "des problèmes de dos, d'épaule, ou éventuellement de genou". Boris Gojanovic souligne donc l'importance d'un bon encadrement pour ne pas forcer, et de choisir des charges adaptées à notre niveau.
La question, c'est à quelle dose on commence et quelle sécurité on met autour de l'activité.
"Dans le crossfit, il n'y a pas une dimension qui est plus forte que l'autre entre l'esprit sportif et l'humain (...). C'est vraiment une société à part entière", témoigne de son côté Julia, 27 ans, qui pratique le crossfit six fois par semaine à Lausanne.
Alors quels sont les bénéfices réels du crossfit pour le corps et pour le mental? Quelles sont les précautions à prendre? Y-a-t-il un facteur addictif?
Juliane Roncoroni, Jessica Vial et l'équipe du Point J