"C'est une maladie qui est présente tout le temps et sur laquelle on a un impact continu. Il faut tout le temps être attentive à comment on se sent, pour réussir à détecter s'il faut agir", raconte Solène, 24 ans, à qui l'on a diagnostiqué un diabète de type 1 à l'âge de 3 ans.
"Le diabète signifie que le sucre dans le sang est élevé. Il y a plusieurs formes de diabète qui mènent à cette élevation. Celui qu'on connaît le mieux est le diabète de type 1. Il est la conséquence d'une attaque auto-immune qui va détruire les cellules qui fabriquent l'insuline, cette dernière régulant le sucre dans le corps (...). Il y a aussi le diabète de type 2, qui est plutôt lié à un surpoids ou une obésité, et deux formes qui sont moins connues: le diabète gestationnel, qui apparaît pendant la grossesse, mais aussi une forme purement génétique, dont le défaut d'un seul gêne mène à un diabète", décrit Valérie Schwitzgebel, responsable de l'unité d'endocrinologie et de diabétologie pédiatriques des HUG.
Le diabète, c'est une responsabilité assez forte car on prend tout le temps des décisions pour nous-mêmes, qui vont avoir un impact relativement rapide sur notre état des prochaines heures.
La régulation de la glycémie (le taux de sucre dans le sang) se fait donc via des injections ou par une pompe à insuline. Mais à quel point cela affecte-t-il les activités quotidiennes? Y a-t-il des aliments interdits? Naît-on avec le diabète, ou peut-on devenir diabétique?
Jessica Vial et l'équipe du Point J
Journée romande du diabète
Une journée romande consacrée au diabète aura lieu samedi 7 mai à Palexpo, à Genève. Plusieurs conférences et témoignages y aborderont notamment l'impact de la pandémie pour les diabètes de type 1 et 2, mais aussi plusieurs questions autour du diabète lors d'une activité professionnelle et pendant la grossesse.