Au total, plus de 6900 femmes ont eu recours à une assistance médicale pour tenter de concevoir un enfant, ce qui correspond à une hausse de 11% par rapport à 2020. Cent onze couples ont eu recours à un traitement de FIV avec un don de sperme, donnant naissance à 60 enfants nés vivants.
La proportion de naissances multiples consécutives à une FIV a nettement reculé. Elle est passée de 4,3% à 4%, indique l'OFS. En 2017, elle était encore de 15%. Le nombre de naissances prématurées a lui aussi baissé. En 2021, on en dénombrait 286, soit 11,9% du total des naissances consécutives à des FIV, contre 307 (14,5%) un an plus tôt.
98% en raison de la stérilité
Les femmes ayant eu recours à la fécondation in vitro avaient entre 20 et 51 ans, précise l'OFS. La plupart d'entre elles (42,3%) se situaient dans la tranche d'âge de 35 à 39 ans. Les hommes ayant donné leur sperme avaient quant à eux de 22 à 74 ans.
Le recours à l'insémination artificielle était motivé dans son immense majorité (98%) par la stérilité, les 2% restants concernant un risque de transmission d'une maladie grave.
Dans 35% des cas, la stérilité concernait l'homme, dans 27% la femme et dans 12% les deux partenaires. Dans les autres cas, la cause de la stérilité n'a pas pu être déterminée.
ats/vajo