Après des premiers tests sur des personnes, le patch s'avère sûr et bien toléré, écrivent les chercheurs de l'EPF de Zurich dans une étude publiée mercredi dans la revue spécialisée "Science Translational Medicine".
Dans un premier temps, les scientifiques ont fait des essais avec des chiens. Ils ont appliqué un patch chargé d'un médicament anti-diabète canin autorisé sur les muqueuses des animaux. Le patch est resté trois heures sans se décoller ni provoquer d'irritations. Le médicament a montré le même effet que s'il avait été administré sous forme de comprimé.
Ensuite, les chercheurs ont demandé à 40 volontaires d'appliquer le patch - sans médicament cette fois - pendant une demi-heure à l'intérieur de leur joue. Pendant ce temps, ils ont parlé, se sont promenés et se sont rincé la bouche.
La plupart des patches ont tenu. Les testeurs ont eux estimé qu'ils préféreraient la solution du patch à une injection pour un traitement quotidien, hebdomadaire ou même mensuel.
D'autres tests sont nécessaires
Le patch pourrait être utilisé pour administrer de l'insuline, estime l'étude. Jusqu'à présent, les personnes diabétiques ont recours à des injections jusqu'à plusieurs fois par jour. Il existe d'autres peptides ou protéines pour lesquels il n'existe pour l'heure que des injections. Des alternatives comme les sprays nasaux ou des micro-aiguilles ne se sont avérées que peu efficaces.
Avant que le patch à ventouses ne puisse être commercialisé, de plus amples examens sont nécessaires. Ils doivent déterminer si une utilisation répétée du patch est sûre.
ats/miro