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Des traitements plus à la carte pour les symptômes de la ménopause

Ce mercredi 18 octobre marque la journée mondiale de la Ménopause. [Science Photo Library via AFP - Microgen images]
Ce mercredi 18 octobre marque la journée mondiale de la ménopause / Le 12h30 / 1 min. / le 18 octobre 2023
La ménopause est une étape naturelle de la vie des femmes, une phase de transition qui reste toutefois taboue. La journée mondiale de la ménopause est l'occasion de faire le point sur la recherche qui s'intéresse aux symptômes et à ses traitements.

Les bouffées de chaleur font partie des symptômes qui touchent la majorité des femmes durant la ménopause. Pendant longtemps, elles ont intrigué les scientifiques.

Il y a une dizaine d'années à peine, les neurones responsables de leur déclenchement et du dérèglement de l'hypothalamus, le thermostat niché au cœur de notre cerveau, a été décrypté. Cette découverte permettra de développer de nouveaux traitements contre les symptômes de la ménopause. Des traitements bienvenus, car l'hormonothérapie a longtemps été considérée comme un traitement de choix. Aujourd'hui, elle n'est plus proposée automatiquement.

"Avant les années 2000, les femmes étaient traitées de manière assez systématique", a expliqué mercredi dans le 12h30 de la RTS la médecin gynécologue aux HUG Carole Nicolas Maintenant. "L'idée, c'est vraiment de traiter ce qu'il faut traiter. C'est-à-dire les patientes qui ont des symptômes, qui n'ont pas de contre-indications et bénéficient des avantages de cette hormonothérapie. Mais c'est loin d'être systématique".

>> Lire : La recherche sur la ménopause enfin prise en compte par la médecine

Des traitements ciblés

Chaque ménopause étant unique, chaque traitement l'est également; les divers symptômes sont de surcroît considérés isolément: "On considère quand même que 80% des femmes vont avoir une ménopause avec une symptomatologie. Ce n'est pas parce qu'elles ont des symptômes qu'on va forcément les traiter, mais on va les surveiller", souligne-t-elle.

Et de rappeler que la ménopause n'est pas une pathologie en tant que telle, mais que des pathologies peuvent en découler. "Parfois, le gynécologue, qui est au premier plan pour suivre ces femmes, va proposer un dépistage des maladies cardio-vasculaires, des problèmes de thyroïde, ou de prévention osseuse".

Mais au-delà de l'aspect médical, les spécialistes relèvent l'impact de la ménopause sur la vie professionnelle des femmes. Selon l'OMS, en 2021, environ une femme sur quatre était âgée d'au moins 50 ans: un âge qui correspond souvent aux meilleures années de sa carrière.

Sujet radio: Huma Khamis
Article web: Stéphanie Jaquet

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