Cette évaluation de l'Agence française du médicament porte sur l'ensemble de la période de commercialisation de la Dépakine (valproate) en France, allant de 1967 à 2016, et de ses dérivés avec lesquels les mères ont été traitées pendant la grossesse pour épilepsie ou troubles bipolaires.
"L'étude confirme le caractère tératogène (cause de malformations, ndlr) très important du valproate", a déclaré le Dr Mahmoud Zureik, directeur scientifique de l'Agence du médicament.
Risques connus depuis les années 1990
Les risques ont commencé à émerger au milieu des années 1990 mais le médicament, indispensable chez certains patients ne répondant pas aux autres antiépileptiques, n'a été déconseillé qu'en 2006 aux femmes enceintes.
Ce n'est qu'en novembre 2014 qu'un arbitrage européen a répertorié l'ensemble des risques.
En France, le valproate ne peut désormais être prescrit aux femmes enceintes ou en âge de procréer qu'en cas d'échec aux autres traitements disponibles dont le risque est bien moindre.
afp/ta