Selon cette étude menée avec 826 patients traités pour une tumeur du gros intestin qui ne s'est pas propagée à d'autres organes, ceux qui ont mangé au moins 56 grammes ces fruits par semaine ont aussi vu leur risque de mortalité prématurée baisser de 57% par rapport à un groupe témoin.
Le Dr Temidayo Fadelu, clinicien à l'Institut du cancer Dana Farber à Boston et principal auteur de l'étude a ainsi voulu vérifier si les bienfaits de la consommations de ces fruits à coque déjà avérés pour les maladies cardiovasculaires ou le diabète s'étendaient au cancer colorectal.
Processus encore inconnu
Il reste à comprendre le processus protecteur des fruits à coque, a toutefois souligné le chercheur.
L'étude n'a en revanche montré aucun effet sur une réduction de la récurrence du cancer en consommant des cacahuètes, des légumes qui ont une composition métabolique différente que celle des fruits à coque.
afp/kkub
Importance des habitudes alimentaires
"Des habitudes alimentaires saines peuvent souvent passer au second plan pendant un traitement anti-cancéreux mais cette recherche montre que le fait tout simple de manger des fruits à coque peut faire une différence dans la survie à long terme des patients", a pointé le cardiologue Daniel Hayes, président de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO).