Cette avancée pourrait révolutionner les greffes d'organes en permettant de les prélever sur des porcs plutôt que sur de rares donneurs humains. Jusqu'à présent, les greffes porcines comportent des risques de transmission de virus.
Selon la revue américaine Science, l'équipe dirigée par deux généticiens de l'université de Havard, George Lurch et Luhan Yang, a utilisé la méthode du clonage pour retirer les gènes responsables de ces virus dans l'ADN porcin avant de développer les embryons.
Près de 40 porcelets compatibles
La société privée eGenesis, fondée par les deux hommes, est ainsi parvenue à obtenir la naissance de 37 porcelets dont les organes seront potentiellement adéquats pour une xénotransplantation, une greffe à partir de donneurs animaux.
Les porcs sont déjà utilisés dans la xénotransplantation de valves cardiaques ou de pancréas. Mais cette nouvelle avancée doit permettre de transplanter des organes porcins plus volumineux et qui posent un risque de transmission de virus plus important.
afp/ptur