Cette recherche, publiée mercredi dans la revue britannique The Lancet Public Health, s'est fondée sur l'analyse des données de 57'353 cas de démence précoce (patients de moins de 65 ans) recensés dans les hôpitaux français entre 2008 et 2013.
"Après exclusion des cas de démence attribuables à une pathologie bien identifiée, les chercheurs ont retrouvé une consommation excessive d'alcool dans 57% des démences précoces", contre 8% seulement pour celles survenues après 65 ans", indique l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Troisième facteur de risque le plus important
A partir de là, "les chercheurs estiment qu’il s’agit d’un facteur de risque de démence pouvant être considéré comme le plus important devant le tabagisme ou l’hypertension artérielle." Une consommation excessive d’alcool correspondant à six verres ou plus par jour pour les hommes et quatre pour les femmes.
ats/kkub