Les gynécologues estiment entre 10 et 15% la proportion de césariennes absolument nécessaires pour des raisons médicales. Cependant, 60% des 169 pays passés en revue se situent au-dessus de cette fourchette tandis qu'un quart des pays sont en dessous, mettant en danger la mère et l'enfant, révèle l'étude.
"Dans les cas où des complications surviennent, les césariennes sauvent des vies et nous devons favoriser l'accès des femmes à cette opération dans les régions pauvres, mais nous ne devrions pas en abuser", souligne la coordinatrice de l'étude.
Lien avec le niveau de revenu
L'étude constate un lien entre l'augmentation des césariennes et le niveau de revenu et d'éducation des femmes. Dans les pays à bas et moyen revenu, les femmes les plus aisées ont par exemple 6 fois plus de probabilité de donner naissance par césarienne que les plus défavorisées.
ats/spe
Disparités
Le recours à la césarienne est très différent en fonction du pays. En 2015, en Afrique sub-saharienne, seules 4,1% des naissances se sont faites par césarienne, contre 44,3% aux Caraïbes et en Amérique latine.