Outre la catégorie reine, presse écrite, le 39e prix de l'audiovisuel a été décerné à Hélène Lam Trong pour son documentaire "Daech, les enfants fantômes" (diffusé sur France 5), sur les enfants de djihadistes français qui grandissent en Syrie.
Enfin, le 7e prix du livre a couronné Nicolas Legendre pour "Silence dans les champs" (Ed. Arthaud), enquête sur l'agro-industrie bretonne.
A l'occasion du 90e anniversaire du prix (non décerné de 1940 à 1945), le jury composé d'anciens lauréats s'est réuni à Vichy, ville du centre de la France où est né Albert Londres (1884-1932), le père du grand reportage moderne.
Publié en France et en Belgique
La récompense portant son nom avait été décernée pour la première fois en 1933 et était allée à Emile Condroyer pour ses reportages dans le quotidien Le Journal.
Ceux du lauréat 2023, Wilson Fache, ont été publiés par les quotidiens français Libération (sur l'Afghanistan) et belge L'Echo (sur l'Afghanistan et l'Ukraine), et par le magazine français Mouvement (sur la gare routière de Tel Aviv).
"Plume rare"
Le jury a salué la "plume rare" du journaliste belge de 31 ans, son "talent d'évocation" et sa "capacité à emmener son public dans des atmosphères".
Journaliste indépendant, Wilson Fache couvre le Moyen-Orient et les grandes actualités internationales pour de nombreux médias (RTBF, RFI, Libération, L'Orient-Le Jour, RTS, RTL...).
Le prix du reportage audiovisuel a été créé en 1985 et celui du meilleur "livre d'enquête et de reportage" en 2017. Les lauréats reçoivent chacun 5000 euros (4819 francs)
agences/lan
Les conditions pour participer au prix
Pour pouvoir prétendre au prix Albert Londres, les candidats doivent être francophones et avoir moins de 41 ans.
La carte de presse n'est pas obligatoire pour concourir au prix, ouvert à tous les genres de presse (économique, politique, sportive, culturelle...).
Les journalistes peuvent se présenter à titre individuel: il n'est pas nécessaire d'être recommandé par un journal, un diffuseur, une société de production ou un éditeur.