Le site d'actualités The Local, qui reprenait en anglais le tabloïd autrichien Die ganze Woche, avançait que le procès aurait lieu en novembre.
"Nous avons essayé de chercher les parents ainsi que la jeune fille (...). Nous ne les avons pas trouvés. Nous avons également appelé tous les tribunaux ainsi que tous les avocats chargés du droit des médias que nous connaissons en Autriche. Personne n’a pu nous dire : 'Oui, cette affaire existe et elle est actuellement traitée'", a déclaré le chef de la cellule société de l'ORF.
Erreur de traduction
Le journal local Kleine Zeitung a d'ailleurs constaté qu'aucun procès correspondant n'était inscrit à l'agenda des tribunaux de la région de Carinthia.
Quant à l'avocat cité dans les articles, il a affirmé à la RTBF avoir été pris pour le défenseur de la jeune fille à la suite d'une erreur de traduction. Il dit avoir été appelé comme expert sur un cas hypothétique et avoir répondu "que si les faits étaient avérés, la poursuite pourrait être couronnée de succès".
jvia
Rappel des faits
De nombreux médias, dont RTSinfo, avaient repris l'article du site The Local expliquant que, depuis 2009, les parents avaient posté sur les réseaux sociaux quelque 500 photos d'enfance sans le consentement de leur fille, y compris des photos d'elle sur le pot ou sur la table à langer.
Le journal ajoutait que, malgré les demandes répétées de leur fille, les parents avaient refusé de supprimer les photos. Son père estimait avoir le droit de les publier puisqu'il en est l'auteur. "J'en ai assez de ne pas être prise au sérieux par mes parents", commentait la jeune femme. Or, le cas s'avère hypothétique.