Ringier a amélioré sa performance en 2016. Son bénéfice net a doublé par rapport à 2015 pour atteindre 22,8 millions de francs et le chiffre d'affaires s'est établi à 1,05 milliard de francs (+11% par rapport à 2015), selon le rapport annuel.
Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (EBITDA) s'est inscrit à 108,3 millions de francs, soit une progression de 13%. Plus de 60% de l'EBITDA ont été générés grâce au numérique (contre moins de 1% en 2012).
La dépendance au coeur de métier réduite
Débutée il y a 8 ans, la transformation numérique ainsi que la stratégie de diversification portent leurs fruits, explique Ringier dans son communiqué, ajoutant que la dépendance à son coeur de métier, à savoir les journaux, les magazines et l'impression, a été réduite.
Le groupe de presse a mis un terme fin janvier à la publication de L'Hebdo et a supprimé 36 postes dans sa rédaction partagée avec Le Temps.
ats/ptur
Moins d'investissements
En 2016, Ringier a investi 77,9 millions de francs, contre 105,3 millions en 2015. Concernant l'année en cours, l'entreprise ne dévoile pas ses pronostics.
Comptant 7300 collaborateurs, Ringier est désormais présent dans 19 pays. La société possède plus de 150 publications, 200 plates-formes numériques et 90 applications mobiles. Editeur notamment du Blick outre-Sarine, le groupe est propriétaire en Suisse romande de l'hebdomadaire L'Illustré ainsi que du quotidien Le Temps.
Plus de lecteurs en ligne que sur papier pour le Blick
Le virage numérique qu'opère Ringier depuis huit ans paie. En 2016, 62% du bénéfice EBITDA a été généré par les activités numériques. Pour la première fois, le Blick a compté plus de lecteurs en ligne que sur papier. En plus, le chiffre d'affaires publicitaire de blick.ch a également dépassé pour la première fois celui du journal.
Ringier mise sur la production de vidéo pour attirer les "clicks" et une équipe de 27 collaborateurs s'active au Blick dans ce domaine. Avec succès: 340 millions de vues en 2016, soit cinq fois plus qu'en 2014, lors du lancement de l'offensive.