Voulant "inverser les rôles", un journaliste de l'hebdomadaire de gauche WochenZeitung (WOZ) a mis le chef des renseignements suisses Markus Seiler sous surveillance.
Durant une journée, le journaliste s'est plongé dans la vie privée de celui qu'il qualifie de "premier surveillant du pays".
Il a collecté des données globalement plus anecdotiques que compromettantes, allant des photos de la voiture de Markus Seiler à ses revenus, en passant par des détails sur son enfance et un aperçu de son patrimoine immobilier.
Compte à rebours
Un site dédié a même été lancé, markusseiler.ch. Mais avant de publier les renseignements qu'il avait en sa possession, le journaliste a posé un ultimatum à Markus Seiler: les informations ne seraient pas divulguées s'il consentait à acheter 16'000 exemplaires de la WOZ avant jeudi 17h00.
L'intéressé ne s'est visiblement pas manifesté, car les informations ont été mises en ligne, à l'heure dite.
ptur