Des chercheurs demandent que des contrôles soient mis en place pour surveiller la contamination de l'eau, notamment en Césium-137, près des côtes américaines, a rapporté dimanche USA Today.
D'après des modèles qui se basent sur les courants marins, une "vague de radiations" issues de la catastrophe de Fukushima en mars 2011 devrait toucher la côte ouest du pays en avril prochain, au plus tard cet été, ont indiqué des scientifiques de Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI). Toute la côte est concernée, ainsi qu'Hawaï, et le pic est attendu pour 2016.
"Sans danger pour l'homme"
Ils précisent toutefois que les niveaux de radiations devraient rester extrêmement bas et sans danger pour l'homme et l'environnement. Les scientifiques, qui déclarent ne pas vouloir être alarmistes, demandent de vérifier leurs modèles avec des analyses.
Face à l'absence de contrôles dans les eaux du Pacifique par une agence internationale ou le gouvernement américain, des citoyens et des scientifiques ont lancé une collecte bénévole d'eau sur plusieurs sites afin de surveiller le niveau des radiations. Le projet, intitulé "How radioactive is our ocean?", est soutenu par le WHOI qui se charge des analyses.
Leurs résultats sur une carte
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Le Césium-134, l'empreinte de Fukushima
Recherché par les scientifiques en raison de sa radioactivité sur le long terme, le Césium-137 est l'un des éléments produit lors de la fission de l'uranium dans les réacteurs de centrales nucléaires.
Pour repérer le Césium-137 issu de l'accident de la centrale de Fukushima Daiichi, les chercheurs scrutent le Césium-134, dont la durée de vie est beaucoup plus courte, car il reste dans l'océan Pacifique des résidus de Césium-137 suite aux essais nucléaires il y a plusieurs décennies.
Les prévisions sur les concentrations en Césium-137