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Avec sa tolérance zéro sur le cannabis, le FBI peine à recruter

Les employés de start-ups de la Silicon Valley ont la réputation d'être d'importants fumeurs de cannabis. [BSIP - Humbert]
Les employés de start-ups de la Silicon Valley ont la réputation d'être d'importants fumeurs de cannabis. - [BSIP - Humbert]
Selon le chef du FBI, développeurs informatiques et hackers sont souvent de gros consommateurs de marijuana. L'agence envisage d'assouplir sa politique sur la question pour pouvoir recruter.

A l'occasion d'une conférence à New York lundi, le patron du FBI James Comey a déclaré que l'agence "était aux prises avec la question" de savoir s'il fallait assouplir sa politique anti-cannabis, rapporte le Wall Street Journal.

Selon lui, la consommation de cannabis est plus que répandue chez les développeurs, hackers et autres génies de l'informatique. Au point d'empêcher le FBI, qui disqualifie tout candidat ayant fumé de l'herbe au cours des 3 dernières années, de renforcer ses équipes de lutte contre la cyber-criminalité.

"Fumer de l'herbe avant l'entretien d'embauche"

"Je dois engager une main d'oeuvre de qualité pour faire face aux cyber-criminels, et certains de ces gamins sont prêts à fumer de l'herbe avant l'entretien d'embauche", a déploré James Comey.

Alors que le Congrès a donné son feu vert au FBI pour recruter jusqu'à "2000 nouveaux employés", la question devient centrale. D'autant que les Etats-Unis ont fait de la cyber-défense une priorité, rendant ce type de compétences incontournables.

ptur

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