Lundi, le journaliste américain Glenn Greenwald -qui a publié les révélations d'Edward Snowden sur le scandale d'espionnage de la NSA- révélait dans The Intercept que l'agence avait espionné tous les appels passés aux Bahamas via le programme Somalget.
La revue choisissait par ailleurs de taire le nom d'un 2e pays ciblé par ces écoutes téléphoniques massives, estimant que révéler le nom de ce "pays X" risquait de "mettre des vies en danger".
Un choix éditorial totalement incompris par le fondateur de Wikileaks Julian Assange, qui signe vendredi un éditorial dans lequel il révèle que le "pays X" n'est autre que l'Afghanistan.
"Censure"
Selon lui, "The Intercept a dissimulé le nom du pays victime à la demande du gouvernement américain", ce qui constitue une "censure privant une population entière du droit à son autodétermination".
Il ajoute que l'argument de la protection de vies humaines avait déjà été avancé afin d'empêcher des révélations compromettantes pour Washington, telles que les tortures à Abou Ghraib en Irak.
ptur