![Le piratage d'un implant cardiaque connecté pourrait devenir réalité avant la fin de l'année. [Gaetan Bally]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/ux443h-27853985.image?w=1280&h=720 "Le piratage d'un implant cardiaque connecté pourrait devenir réalité avant la fin de l'année. [Gaetan Bally]")
Le premier meurtre par internet pourrait se produire en 2014, prévient Europol
Assassiner par l'intermédiaire d'un appareil médical connecté à des réseaux pourrait devenir une réalité avant la fin de l'année, s'alarme l'office européen de police Europol.
Dans un rapport publié la semaine passée, Europol s'inquiète des nouveaux risques de cybercriminalité liés à l'utilisation d'appareils médicaux connectés à internet, comme les pacemakers, les pompes à insuline ou les défibrillateurs implantables.
Citant l'agence de sécurité américaine IID, l'office européen de police estime que le premier piratage à des fins criminelles de ces outils, qui est désormais techniquement réaliste, pourrait intervenir avant la fin de l'année.
Dick Cheney inquiet
Face à la gravité du danger, l'ancien vice-président américain Dick Cheney a d'ailleurs désactivé la fonction sans-fil de son implant cardiaque, précise le site The Stack, qui rappelle également que le meurtre par piratage d'un pacemaker était utilisé dans la série Homeland.
Pour répondre à ces nouveaux risques, Europol a annoncé la création d'une task-force internationale, la J-CAT, qui doit trouver les solutions sécuritaires à ces nouvelles menaces.
vkiss
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Autres risques cybercriminels
Dans son rapport, Europol souligne d'autres dangers liés à l'augmentation constante du nombre d'appareils du quotidien connectés à internet.
Le vol de données privées pourrait ainsi amener une augmentation des fraudes bancaires ou des demandes de rançon.