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Le New York Times publie des détails inédits de la captivité des otages de l'EI

Le journaliste américain James Foley, en 2012, à Alep en Syrie. [Nicole Tung]
Le journaliste américain James Foley, en 2012, à Alep en Syrie. - [Nicole Tung]
Dans une enquête parue dimanche, le New York Times rapporte les sévices endurés par les otages occidentaux du groupe Etat islamique, notamment ceux, particulièrement cruels, réservés à James Foley.

Une enquête du New York Times publiée dimanche, titrée "l'horreur avant les décapitations", livre des détails inédits sur la capture et les conditions de détention des 23 otages occidentaux qui sont ou ont été retenus en Syrie par le groupe Etat islamique.

Battus, affamés, soumis à des simulations de noyades ou encore menacés d'exécution: tous ont dû endurer "la torture et les faux espoirs", écrit le journal qui se base sur les témoignages d'ex-otages, de témoins syriens et même d'un ancien geôlier.

"Passeport différent, destin différent"

Mais pour certains, la détention est particulièrement difficile. Il s'agit des Américains, des Britanniques et de ceux dont le profil sur les réseaux sociaux trahit des accointances avec l'armée ou les renseignements.

Les anciens co-détenus du journaliste James Foley, décapité en août , s'accordent ainsi à dire qu'il a été le plus maltraité malgré sa conversion à l'islam, en raison de photos de l'US army retrouvées dans son smartphone.

ptur

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