Malgré des fusillades qui défraient régulièrement la chronique aux Etats-Unis, "les armes à feu semblent plus populaires que jamais", écrit le site Slate dans la dernière ligne droite de la campagne pour les élections de mi-mandat prévues mardi.
Selon l'auteur, les candidats ont rarement autant misé sur les armes pour se démarquer. Il déroule, en 15 points, les différents argument avancés au cours de la campagne par des candidats qui cherchent tous à prouver qu'ils sont les plus "gun-friendly" (pro-armes).
"Je n'ai pas d'arme, mais mon voisin en a une"
"J'ai des armes et j'ai des amis armuriers", "je tire mieux que vous", "j'ai un pistolet et tout l'équipement qui va avec", "j'apprends à mes enfants à tirer", "j'ai tué plus d'animaux que vous", "mon pistolet est plus gros que le vôtre", etc.
Si ces arguments sont surtout l'apanage de Républicains défenseurs du sacro-saint Second amendement, les démocrates, eux, jugent utile de se justifier: "je n'ai pas d'arme mais mon époux / mon voisin / ma mère en a une".
ptur
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L'exemple de la démocrate Alison Lundergan Grimes (Kentucky)
Dans son clip de campagne, la démocrate du Kentucky Alison Lundergan Grimes attaque Barack Obama autant que son adversaire républicain Mitch McConnell : "Je ne suis pas Barack Obama, je suis en désaccord avec lui sur les armes à feu, le charbon, l'environnement", proclame-t-elle.
Le message de force du Républicain Rob Maness (Louisiane)
Le conservateur Rob Maness (Louisiane) sait maîtriser les alligators, et s'engage à "défendre les droits des détenteurs d'armes" (00'13).