Bien que considéré par les chercheurs comme un "excellent document", le dernier rapport du GIEC sur le climat aurait pu avoir une portée encore plus importante, note le Washington Post.
Dans un article paru mercredi, le quotidien américain révèle que deux pages qui figuraient dans une ébauche datée du 25 août dernier se sont volatilisées dans la version finale.
Or, elles contenaient les recommandations les plus concrètes du document, résultat de trois ans de travail scientifique.
Le seuil serait atteint d'ici 30 ans
Une annexe fixait notamment à "1000 milliards de tonnes" le niveau des émissions de dioxyde de carbone qui pourraient être émises à l'échelle mondiale d’ici 2100, afin de contenir le réchauffement dans la fourchette des 2 degrés. Au rythme actuel, ce niveau serait atteint d'ici 20 à 30 ans.
Ces informations auraient exigé davantage d'efforts de la part des gouvernements et auraient probablement compliqué les négociations internationales sur le prochain traité climatique.
ptur