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Sepp Blatter éviterait les Etats-Unis par crainte d'être arrêté par le FBI

Sepp Blatter, président de la FIFA. [Keystone - Ennio Leanza]
Sepp Blatter inquiété par le FBI selon ESPN / Forum / 1 min. / le 14 mai 2015
La chaîne sportive ESPN a diffusé mercredi un documentaire sur le président de la FIFA, le Suisse Sepp Blatter, qui révèle que ce dernier éviterait de se rendre aux Etats-Unis par peur du FBI.

Selon l'émission E:60, Sepp Blatter ne s'est pas rendu sur sol américain depuis 2011 en raison d'une enquête du FBI sur l'attribution controversée du Mondial de football 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.

Les enquêteurs américains, qui ont obtenu des informations grâce à la collaboration d'un ex-membre du comité exécutif de la FIFA, seraient entrés en contact avec la justice suisse pour approfondir leurs investigations.

La FIFA dément

Ces informations sont "absolument fausses", a déclaré au Guardian un porte-parole de l'association basée à Zurich. "La FIFA n'a jamais reçu de demande de la justice américaine", a-t-il assuré. Mais, selon le quotidien, une telle requête n'est pas nécessaire pour procéder à une arrestation.

Le 29 mai, Sepp Blatter, 79 ans, tentera de conserver son poste lors de l'élection du président de la FIFA. Il aura face à lui le Portugais Luis Figo, un des vice-présidents de la FIFA Ali Ben al-Hussein, et Michael van Praag, chef de la fédération néerlandaise.

>> La première partie (sur cinq) du documentaire d'ESPN (la suite ici):

Première partie ESPN

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Des scandales à répétition

L'an dernier, la FIFA a mené sa propre enquête quant aux soupçons de corruption pesant sur l'attribution des deux prochaines Coupes du Monde.

Mais l'enquêteur en chef, Michel Garcia, avait démissionné de son poste après avoir affirmé que la conclusion de son rapport ne reflétait pas les éléments découverts lors de son investigation.

Plus récemment, la FIFA a annoncé la suspension pour huit ans du directeur général de la Fédération tahitienne de football, Reynald Temarii, coupable de violation du code d'éthique. Ce dernier aurait accepté un montant de 300'000 euros de Mohamed bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la FIFA.