Plus de 10'000 propositions de particuliers ont été soumises, a annoncé le comité lundi. Le comité doit désormais réduire la liste des finalistes à quatre, qui seront soumis à un référendum populaire en novembre.
Le vainqueur affrontera ensuite l'actuelle bannière néo-zélandaise dans un second référendum prévu pour début 2016, écrit The Guardian lundi.
Des constellations, des fougères et des korus
Parmi les 40 finalistes se retrouvent surtout les emblèmes de la fougère, qu'utilisent les All Blacks, et du koru, une fronde de fougère en train de se dérouler, typique de la Nouvelle-Zélande. La constellation de la Croix du Sud, présente sur l'actuel pavillon néo-zélandais, figure également sur la moitié des propositions, note le NZ Herald.
Seul un projet contient une version du drapeau britannique, en canton sur le drapeau utilisé aujourd'hui par Wellington.
Le gouvernement néo-zélandais souhaite se distancier de l'actuel drapeau, adopté formellement en 1902 et jugé trop proche de la bannière australienne.
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Un kiwi projetant des lasers et un code QR
Parmi les 10'292 propositions soumises, les 16 membres du comité ont notamment dû examiner des drapeaux figurant un kiwi dont les yeux projettent des lasers, ou encore un code QR, relève The Guardian.
Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a émis une préférence pour un drapeau sable à la fougère d'argent (ci-dessous). Son choix a toutefois été raillé, d'aucuns comparant le dessin à la bannière du groupe Etat islamique.
Une entreprise décriée
Cette initiative, perçue comme étant portée à bout de bras par le Premier ministre John Key, a été décriée dans les médias.
Cité dans les colonnes du Guardian, Pax Zwanikken, l'un des dessinateurs de deux drapeaux retenus a jugé qu'"il y a un sentiment très fort que le processus n'est pas quelque chose que la population a réellement demandé, mais plutôt quelque chose qu'on lui impose".
Le coût de ce double référendum, devisé à quelque 17 millions de francs suisses, est notamment pointé du doigt.