Intitulée "mi petit, mi grand", la planche monochrome commence avec un Titeuf dans son environnement habituel, avant que tout ne bascule. Hugo, Manu et ses amoureuses Nadia et Ramatou: Titeuf voit les affres de la guerre décimer son entourage. "C'est la guerre, les enfants", explique son institutrice avant d'être tuée à son tour.
Brûlante d'actualité, la planche a été partagée directement plus de 100'000 fois via Facebook depuis mardi soir. Le tweet original affiche près de 3000 retweets et les félicitations sont nombreuses.
"J'ai eu la gorge serrée"
Interrogé par le Figaro, Zep a mis en avant la force de sensibilisation de Titeuf. "Le lecteur est particulièrement touché par les personnages qu'il connaît, et Titeuf habite le quotidien des gens depuis des années", a expliqué le Genevois.
"J'espère faire comprendre qu'au-delà des questions sociales et politiques, il y a simplement des gens qui crient au secours", a ajouté Zep, précisant avoir "commencé la gorge serrée, avant de finir les 40 cases d'une traite".
asch