Ces personnes, parmi lesquelles des migrants et des sans-abri, habitent depuis quelques semaines un bâtiment se trouvant sur le "herb garden", un potager qui se situe juste en face de l'entrée principale du camp.
Un projet "nécessaire"
Cité par The Guardian, le maire de la ville Florian Harmann estime que le projet était nécessaire car les réfugiés ne peuvent pas se permettre de payer les loyers des appartements au prix du marché. Un avis pas partagé par la directrice du mémorial Gabrielle Hammermann, qui estime que "ce n'est pas très accueillant de loger des réfugiés dans un lieu qui symbolise la torture et la mort".
Interrogé par The Guardian, Ashkan, un Afghan de 22 ans logé à Dachau, ne semble pas choqué par la décision de la ville. "Tout ce que je voulais, c'est un toit au-dessus de ma tête".
Entre 1939 et 1945, plus de 40'000 personnes sont mortes à Dachau.
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