Sur les 87 communes qui ont déjà réagi, 29 reconnaissent recourir au glyphosate pour désherber les parcs, les jardins et les bords de routes. Toutefois, certaines d'entre elles assurent réfléchir à des alternatives, comme St-Saphorin (VD) et Chêne-Bougeries (GE).
A contrario, au moins 25 communes ont fait le pas d'abandonner les pesticides et utilisent désormais d'autres méthodes, a précisé mercredi à la RTS Françoise Debons-Minarro, porte-parole de Greenpeace suisse.
Greenpeace pense étendre son projet cartographique à l'ensemble du pays. Près de 300 tonnes de cette substance sont répandues chaque année en Suisse, selon les chiffres actuels de l'organisation.
Une pétition déposée
Jeudi dernier, une pétition demandant aux autorités fédérales d'interdire le glyphosate a été déposée par Greenpeace, la Fédération romande des consommateurs (FRC) et les Médecins en faveur en faveur de l'environnement (MfE).
Une exposition fera le tour de la Suisse romande dès le mois de mars.
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Le glyphosate, un herbicide controversé
Le glyphosate est l'herbicide dont la production est la plus importante au monde. Il se trouve notamment dans le Roundup, produit phare du groupe américain Monsanto.
En mars 2015, cette substance a été classée cancérogène probable par le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS .
Depuis lors, la France a décidé d'interdire sa vente aux particuliers. En Suisse, le Conseil fédéral a décidé en juin dernier de ne pas légiférer sur cette substance. Un plan d'action national visant à réduire l'usage de pesticides de manière générale doit toutefois bientôt être mis en oeuvre.
Un formulaire adressé aux communes
Les groupes régionaux de Greenpeace ont transmis un formulaire à toutes les communes vaudoises et genevoises en automne dernier.
Pour l'heure, 20 communes genevoises sur 45 ont répondu au questionnaire. En revanche, pour le canton de Vaud, les réponses ne sont connues que pour 67 des 318 communes.