Le courriel avait été envoyé par le président du département politique de Google à trois collaborateurs d'Hillary Clinton, alors secrétaire d'Etat américaine.
"Mon équipe planifie de lancer un outil dimanche pour traquer et cartographier publiquement les défections en Syrie", écrit Jared Cohen dans l'e-mail publié cette semaine par WikiLeaks.
Le projet "nous semble important pour encourager les défections et donner confiance à l'opposition", a-t-il ajouté.
"Chouette idée"
Un collaborateur de Clinton lui a transféré l'e-mail, qualifiant le projet de "très chouette idée". La cheffe de la diplomatie a simplement demandé de l'imprimer.
L'outil, qui ne fonctionne plus, avait été publié par al-Jazeera. Si son impact semble impossible à mesurer, il montre toutefois clairement la position du géant américain dans le conflit syrien.
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, avait déjà dénoncé en 2014 les liens entre Google et la diplomatie américaine dans le livre "When Google Met WikiLeaks".
vtom