Que se passe-t-il si nous quittons l’UE? Qu'est-ce que l'UE? Peu après la fermeture des bureaux de vote jeudi soir, Google Trends annonçait que la question de l'avenir post-Brexit atteignait des taux records, +250%, sur le moteur de recherche au Royaume-Uni.
Graphiques à l'appui (voir ci-dessous), de nombreux médias et internautes ont relayé l'information et s'inquiétaient de l'intérêt très tardif des électeurs aux conséquences du référendum.
Un millier de recherches
Rassurons-les: malgré l'augmentation certes importante en chiffres relatifs, seule une poignée de Britanniques ont posé ces questions dans la nuit de jeudi à vendredi.
Google Trends n'indique pas le nombre de recherches, mais uniquement des taux montrant une augmentation ou une diminution. En revanche, un autre outil de Google, celui qui permet "d'acheter" des mots-clés pour promouvoir une page, fournit une estimation du volume de recherches, relève un blogueur. Selon cet outil, la recherche "what is the EU" a été effectuée en moyenne 261 fois par jour le mois précédent le scrutin.
Avec l'augmentation de 250% invoquée par Google Trends, on arrive à peine à un millier de recherches. Un chiffre qui semble dérisoire par rapport aux 36 millions d'électeurs britanniques.
Une comparaison entre "what is the EU" et "what happens if we leave the EU" à d'autres termes, eux réellement populaires, comme "Leave" et "Brexit", confirme aussi le nombre très modeste de recherches pour ces deux questions.
>> Lire aussi : Livre sterling, tourisme et banques souffrent de l'onde de choc du Brexit et Le Brexit, un chemin semé d'embûches qui pourrait durer de longues années
vtom