Selon les documents que le quotidien britannique a pu consulter, près de 260 sociétés frappées par des sanctions américaines et européennes ont encaissé des aides substantielles, pouvant atteindre jusqu'à 54 millions de dollars.
La Syria Trust Charity, une fondation dirigée par la femme du président, Asma al-Assad, a touché un montant de 8,5 millions de dollars alors que l'Organisation mondiale de la santé en a versé cinq à la banque de sang syrienne, contrôlée par le Département de la défense.
"Des choix difficiles"
The Guardian explique en outre que le gouvernement syrien a touché 13 millions de dollars pour encourager l'agriculture, même si l'Union européenne émet des réserves quant à l'usage de ces fonds.
L'ONU s'est défendue en expliquant qu'elle était obligée de collaborer avec le régime pour sauver un maximum de vies. "Opérer en Syrie, dans un conflit qui entre à présent dans sa sixième année, oblige les humanitaires à faire des choix difficiles", a affirmé un porte-parole de l'organisation.
kg