Jusqu'à 500'000 euros d'amende. Voilà à quoi devraient s'exposer les géants des réseaux sociaux en cas de suppression trop tardive d'une fausse information, selon le président du groupe social-démocrate (SPD) au Bundestag, Thomas Opperman.
"Il est nécessaire que les plates-formes dominantes sur le marché, à l'instar de Facebook, aient un bureau de protection juridique en Allemagne disponible en tout temps", a expliqué le politicien dans une interview au magazine Der Spiegel le week-end dernier.
Un laisser-aller critiqué
Samedi, le ministre de la Justice Heiko Maas indiquait aussi à la Süddeutsche Zeitung que le gouvernement avait l'idée d'instituer des "conséquences juridiques" si les retraits de fausses informations n'étaient pas mieux gérées par les réseaux sociaux.
Alors que le laisser-aller de Facebook a été vivement critiqué après la campagne présidentielle américaines, les politiciens allemands craignent qu'un discours "haineux" puisse influencer l'opinion publique avant les élections fédérales de 2017.
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kg