La requête est facultative et vise à détecter les menaces terroristes potentielles, rapporte le site américain Politico. Elle concerne les ressortissants des pays exemptés de visa, dont la Suisse. Malgré cette exemption, ces derniers doivent remplir un formulaire électronique d'autorisation de voyage, dans lequel figure cette nouvelle demande.
Un menu déroulant liste les plateformes en ligne telles que Facebook, LinkedIn ou Twitter. Seul le nom d'utilisateur est demandé, et pas le mot de passe.
Les associations de protection des libertés individuelles sont montées au front, tout comme l'Internet Association, qui regroupe les grands acteurs d'Internet. Elles dénoncent le flou sur l'utilisation de ces données.
Le gouvernement américain a précisé qu'il n'interdirait pas l'entrée aux étrangers qui n'ont pas fourni ces informations. "Quel voyageur se risquera à les masquer, au risque de passer pour un individu ayant des choses à cacher?", interroge cependant Politico.
fme