Les casques blancs diffusent régulièrement sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos de leurs opérations en Syrie. Lundi, ils ont publié de nouvelles images qui rappellent la fragilité de la trêve. Et cette vidéo, contrairement à d'autres, finit bien.
"Trouvez-la pour moi! Son nom est Aya!", crie une femme. On voit ensuite des volontaires se précipiter pour sauver la fillette, enterrée sous les décombres d'un bâtiment après des bombardements.
Les images, impossible à authentifier, auraient été tournées dimanche après des raids du régime syrien dans le quartier Tishreen, près de Damas, faisant une dizaine de blessés.
Qui sont les casques blancs
Les casques blancs font partie de la Défense civile syrienne, qui se dit neutre et apolitique. Ses 3300 volontaires tentent de porter secours aux civils après les bombardements, en dehors des zones contrôlées par le gouvernement. Ils disent avoir sauvé plus de 78'000 vies depuis leur création en mars 2013.
L'organisation, proche de l'opposition dite modérée, est soutenue financièrement par plusieurs gouvernements occidentaux. Les activistes sont en revanche considérés comme des terroristes affiliés aux islamistes par Damas. Ils sont aussi critiqués par la Russie, alliée de Bachar al-Assad, qui les accuse de diffuser de la propagande anti-régime.
Louée par de nombreux acteurs d'Hollywood, l'action des casques blancs a été mise en avant l'an dernier par Netflix dans un documentaire. Ils étaient également pressentis pour recevoir le Prix Nobel de la paix 2016, finalement décerné au président colombien Juan Manuel Santos.
vtom