Régulièrement accusée de propagande mensongère, la Russie réplique. Une nouvelle section du site de son ministère des Affaires étrangères, disponible en anglais, s'intitule "Exemples de publications véhiculant de fausses informations sur la Russie". Elle a été introduite mercredi, précise numerama.com.
Vendredi, elle regroupait cinq articles. Tous sont issus de médias anglophones. Et pas des moindres: le New York Times, l'agence Bloomberg ou encore le Telegraph.
Pas d'explication
Le New York Times est par exemple épinglé à propos d'un article dénonçant le déploiement de missiles russes. Bloomberg pour avoir mentionné des cyberattaques russes visant le candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron.
Les critères utilisés par la Russie restent flous, d'autant plus qu'aucune argumentation n'est fournie. L'article est simplement illustré avec un gros tampon rouge "Fake" et la mention "cet article présente des informations qui ne correspondent pas à la réalité".
vtom
Le Kremlin soupçonné de répandre de fausses nouvelles
La Russie est fréquemment soupçonnée de répandre de fausses informations sur internet. Les critiques ont été particulièrement vives durant la campagne présidentielle américaine et en marge du conflit en Crimée.
Des chaînes de télévision et sites internet financés par le Kremlin, comme Russia Today et Sputnik, sont pointés du doigt par de nombreux experts. Ces relais de Moscou ont été déclinés en plusieurs langues, y compris en français.