Pour le Neuchâtelois, cette nouvelle étape va permettre à ce satellite révolutionnaire de mesurer et d'analyser les exoplanètes avec encore plus de précision.
Willy Benz pousse aussi un second ouf de soulagement, en confiant combien toutes les équipes impliquées dans ce programme de l'agence spaciale européennes ont eu une chance extraodinaire.
" A quelques mois près, tout était arrêté à cause du coronavirus. On a juste passé avant, et pendant toute cette période de tests, on avait une équipe de cinq personnes qui habitaient à Madrid, pour être sur place. Tout ça n’aurait pas été possible aujourd’hui."
"On contrôle le satellite depuis chez nous"
Willy Benz et son équipe font aussi partie des gens qui sont désormais astreints au télétravail car même pour diriger un satellite, la tâche est possible depuis le domicile.
"Tout est tellement automatisé qu’on contrôle le satellite depuis chez nous. On est tous à la maison, on se parle par vidéo conférence, on écrit les commandes, on les envoie à Madrid chez quelqu’un qui est lui aussi chez lui, qui les vérifie, qui les renvoie en haut via l’antenne et puis les données arrivent directement en Suisse et on les récupère, là-aussi, depuis la maison. Donc c’est assez extraordinaire", conclut l'astrophysicien.
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