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Objectif 2025 pour ClearSpace, la start-up qui veut nettoyer l'espace

Une start-up de l'EPFL nettoiera l'espace à l'horizion 2025. [EPFL]
Objectif 2025 pour ClearSpace, la start-up qui veut nettoyer l'espace / Le Journal horaire / 31 sec. / le 10 juillet 2020
Un an après avoir été désignée par l'Agence spatiale européenne à la barbe de géants européens, la jeune pousse issue de l'EPFL ClearSpace a signé le contrat avec l'ASE l'engageant à désorbiter des débris spatiaux. Le lancement de l'engin est prévu en 2025.

ClearSpace mène un consortium européen qui a pour tâche de réaliser le premier satellite destiné à capturer et désorbiter un débris spatial. La start-up lausannoise a bénéficié de l’expérience accumulée depuis 2012 du Centre spatial de l’EPFL dans ce domaine pour remporter l'appel d'offres face à des groupes comme Airbus ou Thales.

Une mission inédite

Le consortium a pour première tâche la saisie et l’entrée contrôlée dans l’atmosphère d’un élément de l’étage supérieur du lanceur Vega, envoyé dans l’espace par l’ESA en 2013, évoluant sur une orbite à 660 km d’altitude. Le lancement de ClearSpace-1 est prévu pour 2025.

La mission est inédite à plus d'un titre, écrit vendredi l'EPFL dans un communiqué. C'est la première fois qu'on mise sur une start-up dans un domaine où les agences gouvernementales et autres grands acteurs règnent en maîtres et c'est la première fois qu'une agence spatiale finance un programme spécifique pour récupérer des débris.

Pour relever ce défi, la jeune pousse ClearSpace a augmenté son effectif de cinq à 20 employés. "Nous avons lancé un appel d’offres, auquel plus d’une cinquantaine d’entreprises ont répondu dans toute l’Europe", souligne Luc Piguet, CEO de ClearSpace, cité dans le communiqué.

20 partenaires européens

Une vingtaine de partenaires, répartis dans les huit pays participants, ont été sélectionnés, dont quatre entreprises en Suisse, en plus de l’EPFL. L’équipe ClearSpace-1 a jusqu’en mars 2021 pour concevoir le design précis du satellite, l’opération de mission, définir tous les sous-systèmes, etc, précise le CEO.

L'équipe prête, le projet détaillé a été présenté à l'ESA qui vient juste de l'accepter, note encore l'EPFL. La technologie développée pour le projet est une sorte de filet tentaculaire destiné à attraper les débris.

>> Revoir le reportage du 19h30 en novembre dernier :

Une start-up de l'EPFL sera chargée de nettoyer l'espace
Une start-up de l'EPFL sera chargée de nettoyer l'espace / 19h30 / 1 min. / le 29 novembre 2019

ats/jfe

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Des milliers d'objets en orbite

Il faut savoir que des milliers de satellites et autres éléments mis en orbite au cours des 60 dernières années se sont dispersés en nombre croissant dans l’environnement spatial immédiat de la Terre.

Or, tournant autour de notre planète à une vitesse de 28'000 km/h, tous ces éléments représentent de dangereux projectiles pour les satellites opérationnels et les astronautes de la station spatiale internationale.