En s'alliant aux chercheurs de l'école polytechnique de Zurich, le géant américain du streaming inscrit sa fiction dans la réalité des laboratoires: depuis plusieurs années, ces derniers tentent de démontrer l'incroyable potentiel de stockage de l'ADN artificiel.
Milliers d'années de conservation
Au-delà du "coup" en matière de marketing, Netflix mise sur la stabilité de ce matériau issu des biotechnologies et capable de conserver d'importantes quantités de données durant des milliers d'années.
Cette longévité est obtenue grâce à la technique d'encapsulation du matériel génétique dans de minuscules particules de verre, sur le mode de l'ADN fossile retrouvé par les paléontologues.
Encore relativement coûteuse, cette méthode de stockage devrait se démocratiser ces prochaines années et l'ADN pourrait bien remplacer un jour les disques durs.
Déjà des précédents
Ce scénario n'a rien à voir avec de la science-fiction: avant la série Netflix, plusieurs écrits et musiques ont déjà été sauvegardés sur du matériel génétique. Parmi eux, "Guerre et Paix", "Le Magicien D'Oz" ou les tubes mythiques de Deep Purple et de Miles Davis.
Sophie Iselin/oang