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Une piste d'essai de transport sous vide Hyperloop se construit à l'EPFL

Le banc d'essai circulaire fait 40 mètres de diamètre et 120 mètres de long. [EPFL - Murielle Gerber]
Une piste d'essai de transport sous vide Hyperloop se construit à l'EPFL / Le Journal horaire / 1 min. / le 24 juillet 2021
L'EPFL et la start-up Swisspod construisent actuellement un banc d'essai circulaire Hyperloop sur le campus. Ce sera le premier à être opérationnel en Europe et il s'agit de tester et d'améliorer la technologie de transport ultra-rapide sous vide.

Le système Hyperloop, plus propre que l'avion et plus rapide que le train, pourrait révolutionner la mobilité longue distance, écrit vendredi l'EPFL dans un communiqué. Les projets se multiplient à travers le monde et la haute école lausannoise n'est pas en reste.

Une simulation à l'échelle 1/6

L'anneau de fonte en aluminium en cours de montage. [EPFL - Murielle Gerber]
L'anneau de fonte en aluminium en cours de montage. [EPFL - Murielle Gerber]

Ce banc d'essai circulaire de 40 mètres de diamètre et de 120 mètres de long servira pour valider des hypothèses nécessaires à la réalisation d'un système Hyperloop, tant du point de vue de l'infrastructure que de la capsule de transport.

L'infrastructure se présente sous la forme d'un anneau de fonte en aluminium, bourré de capteurs. Conçue et gérée par le Laboratoire des systèmes électriques distribués (DESL), elle doit permettre de simuler une piste Hyperloop infinie à une échelle de 1 sur 6.

>> Lire aussi : Les chercheurs de l'EPFL renoncent aux concours de vitesse pour l'Hyperloop

Le défi du système de propulsion

Un des gros défis d'Hyperloop est le système de propulsion. Pour en réduire le coût, l'idée est que ce ne soit pas l'infrastructure, mais le véhicule qui transporte l'énergie nécessaire à sa propulsion. Ce véhicule serait alors doté d'un moteur linéaire, mais des développements technologiques conséquents sont encore nécessaires pour atteindre ce but, reconnaît l'EPFL.

La piste d'essai permettra de tester et valider un nouveau moteur à induction linéaire, développé dans le cadre du projet Limitless, soutenu par une bourse Innosuisse.

Il s'agira aussi d'étudier et d'optimiser les aspects fondamentaux de la propulsion électromagnétique et de la lévitation des capsules. Selon la start-up Swisspod, citée dans le communiqué, une solution pourrait être mise sur le marché d'ici quatre à cinq ans.

Réunis au sein d’EPFLoop, une quinzaine d’étudiantes et étudiants de diverses facultés collaborent aussi à ce projet à travers des travaux de semestre ou de master.

ats/oang

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