Le système Hyperloop, plus propre que l'avion et plus rapide que le train, pourrait révolutionner la mobilité longue distance, écrit vendredi l'EPFL dans un communiqué. Les projets se multiplient à travers le monde et la haute école lausannoise n'est pas en reste.
Une simulation à l'échelle 1/6
Ce banc d'essai circulaire de 40 mètres de diamètre et de 120 mètres de long servira pour valider des hypothèses nécessaires à la réalisation d'un système Hyperloop, tant du point de vue de l'infrastructure que de la capsule de transport.
L'infrastructure se présente sous la forme d'un anneau de fonte en aluminium, bourré de capteurs. Conçue et gérée par le Laboratoire des systèmes électriques distribués (DESL), elle doit permettre de simuler une piste Hyperloop infinie à une échelle de 1 sur 6.
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Le défi du système de propulsion
Un des gros défis d'Hyperloop est le système de propulsion. Pour en réduire le coût, l'idée est que ce ne soit pas l'infrastructure, mais le véhicule qui transporte l'énergie nécessaire à sa propulsion. Ce véhicule serait alors doté d'un moteur linéaire, mais des développements technologiques conséquents sont encore nécessaires pour atteindre ce but, reconnaît l'EPFL.
La piste d'essai permettra de tester et valider un nouveau moteur à induction linéaire, développé dans le cadre du projet Limitless, soutenu par une bourse Innosuisse.
Il s'agira aussi d'étudier et d'optimiser les aspects fondamentaux de la propulsion électromagnétique et de la lévitation des capsules. Selon la start-up Swisspod, citée dans le communiqué, une solution pourrait être mise sur le marché d'ici quatre à cinq ans.
Réunis au sein d’EPFLoop, une quinzaine d’étudiantes et étudiants de diverses facultés collaborent aussi à ce projet à travers des travaux de semestre ou de master.
ats/oang