Nom de code: QB50. Ce programme de recherche européen, lancé début 2016, visait au déploiement de 50 satellites miniaturisés - les CubeSats - sur l'orbite terrestre. Leur mission: observer et mesurer la "thermosphère", entre 100 et 600 km au-dessus de la surface terrestre.
Des instituts de recherche de 23 pays y participent: depuis lundi, la Station spatiale internationale (ISS) a expulsé le fruit de leurs travaux, a expliqué l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne vendredi.
L'EPFL dans l'espace
Il y a sept ans, l'EPFL avait lancé SwissCube, le premier satellite suisse. Si l'Ecole n'est pas du voyage cette fois-ci, elle est toutefois, d'une certaine manière, aux commandes de huit des 28 satellites qui ont rejoint l'orbite cette semaine grâce à un logiciel.
"Nous avons développé un logiciel de contrôle (Satellite Control System) particulièrement léger et robuste", explique Muriel Richard, du Centre d'ingénierie spatiale de l'EPFL (eSpace).
ats/cab
Le logiciel de l'EPFL utilisé par sept pays
Le logiciel de l'EPFL permet d'encoder les instructions que l'on veut envoyer au satellite, de les diffuser au moment où le satellite survole une station de base, puis de recevoir des informations en retour de façon sûre et automatisée".
Huit organisations issues de sept pays (Turquie, Taïwan, Corée du Sud, Israël, Espagne, Ukraine et Chine) ont ainsi fait confiance au travail des développeurs suisses. Ils ont adapté selon leurs besoins le code informatique créé à l'EPFL et diffusé selon le mode open source.