![Un homme regarde la vitrine d'un bijoutier à Munich, en Allemagne. [AFP - Michael Nguyen]](https://img.rts.ch/articles/2024/image/b0udo3-28735668.image?w=1280&h=720 "Un homme regarde la vitrine d'un bijoutier à Munich, en Allemagne. [AFP - Michael Nguyen]")
A Noël, de nombreux pères découvrent la charge mentale
A l'approche de Noël, l'ambiance est festive et les vitrines s’illuminent, mais les préparatifs des parents, eux, s'accumulent. Une étude récente signée YouGov montre qu'en décembre, certains pères découvrent la charge mentale, encore majoritairement portée par les mères le reste de l'année.
Selon l'étude, 28% des papas avouent se sentir débordés à l’approche des fêtes, soit 13 points de plus que les femmes à la même période. Entre cadeaux, organisation des repas de famille et enfants survoltés, tout le monde est sur le pont.
Ce pic de stress plus important chez les pères n'est pas une surprise pour la psychiatre Aurélia Schneider, car les hommes sont particulièrement mis à contribution à cette période.
"A ce moment-là de l'année, les hommes participent aussi à faire des courses. En plus, il va falloir acheter un sapin, faire de la déco, ouvrir des huîtres, choisir des vins", énumère-t-elle. "Tout le monde est soumis à la charge mentale".
Les femmes davantage sollicitées le reste de l'année
La psychiatre explique que la charge mentale correspond à "l'occupation de l'espace psychique par le fait de faire des tâches simultanées". "Mais dès que vous avez plus de 40 ans, vous tombez malheureusement dans un schéma plus traditionnel: la femme porte plus souvent la charge mentale domestique", indique Aurélia Schneider.
Car si en décembre les rôles se bousculent, pour les femmes, cette charge mentale ne connaît en effet pas de saison. Selon un baromètre européen, en moyenne 7 femmes salariées sur 10 déclarent porter ce fardeau tout au long de l’année, avec des troubles de l'anxiété.
En Suisse, les chiffres confirment cette inégalité. Les mères consacrent en moyenne 9 heures de plus par semaine aux tâches domestiques et familiales que les pères.
Zoé Decker/edel
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