L'ultra-fast fashion se caractérise par sa capacité à produire et commercialiser des articles à une vitesse vertigineuse, offrant constamment de nouvelles collections à des prix extrêmement bas.
Mais quel en est le véritable coût? Les méthodes de production posent de sérieuses questions, notamment en termes de conditions de travail et d'impact écologique. L'utilisation de substances toxiques, telles que le formaldéhyde, soulève également des préoccupations sanitaires majeures.
L’ultra fast fashion, c’est la fast fashion sous stéroïdes
"Ce modèle d'affaires repose sur une exploitation extrême des ressources", analyse Géraldine Viret, porte-parole de Public Eye, l'ONG suisse qui a mis en lumière les aspects sombres de cette industrie il y a quelques mois.
Dominée par des marques telles que Temu et Shein, cette tendance occupe une place prépondérante dans les résultats de recherche Google, grâce à des techniques de référencement avancées et à d'importantes campagnes de publicité, souvent portées par des influenceurs et influenceuses sur des réseaux sociaux comme TikTok.
La France, pionnière en la matière, a adopté une législation destinée à freiner ces excès, en imposant des amendes et des restrictions publicitaires aux entreprises concernées.
Cet épisode du Point J ne se contente pas d'exposer les problèmes; il donne également la parole à une consommatrice, Emilie, 18 ans, qui explique pourquoi elle est attirée par l'ultra-fast fashion malgré ses défauts.
Quelles réelles solutions pour endiguer ce phénomène? Ne peut-on compter que sur la responsabilité individuelle?
Juliane Roncoroni et Damien Barrière-Constantin
Juliane Roncoroni et Damien Barrière-Constantin