Modifié

Faut-il protéger les enfants des images de monstres liées à Halloween?

Le spectre de l'inflation ralentit, mais ses effets à long termes pourraient être déterminants sur les résultats de l'élection présidentielle aux Etats-Unis. [Keystone/EPA - Michael Reynolds]
Faut-il protéger les enfants des images pendant Halloween? Interview d’Anne-Florence Débois / Le 12h30 / 2 min. / le 31 octobre 2024
Halloween et ses images de monstres peuvent susciter peur et anxiété chez les enfants. Anne-Florence Débois, de l’association Pro Juventute, conseille aux adultes d’expliquer le contexte de la fête et d'encourager les plus jeunes à exprimer leurs émotions pour les aider à différencier réalité et fiction.

Halloween oblige, à la fin octobre, il devient fréquent de tomber au détour d'une rue ou en allumant sa télévision sur des images de monstres, de zombies et autres squelettes. Des artefacts qui peuvent générer "des émotions assez fortes chez les enfants" ou qui peuvent même se révéler "difficiles à vivre pour eux", comme l'explique dans le 12h30 Anne-Florence Débois, porte-parole de l'association Pro Juventute.

"Ces images peuvent causer plusieurs réactions comme de la peur, voire aussi de l'anxiété et peuvent éventuellement générer aussi des cauchemars." Mais tout dépend de l'enfant, "parce que chaque enfant réagit de manière différente en fonction de sa propre expérience passée", poursuit-elle.

Mettre des mots sur les émotions

Selon elle, il faut que les parents ou les adultes qui les entourent leur expliquent le contexte qu'il y a autour de cette fête et leur dire qu'il s'agit de "quelque chose qui peut être amusant et qu'ils peuvent aussi y participer".

Mais le plus important est de laisser l'enfant partager les émotions qu'il ressent. "Il faut essayer de nommer l'émotion en question avec lui. Parce que, quand ils sont tout petits, ils ont vraiment de la peine à connaître cette différence entre la réalité et la fiction." Et ce tout en restant ludique.

Propos recueillis par Inès Moubachir

Texte pour le web: Fabien Grenon

Publié Modifié