Les différences ne se limitent pas à l'application de l'égalité, mais elles se manifestent aussi dans la satisfaction concernant la conciliation entre vie professionnelle et vie privée ainsi que dans les expériences en matière de discrimination et de situations abusives, indiquent la Conférence suisse des délégué·e·s à l'égalité (CSDE) et l'institut Sotomo dans un rapport.
L’égalité salariale à travers le prisme de la génération Z
La majorité des personnes interrogées est d'avis que l'égalité n'est pas encore atteinte en matière de salaires, de conciliation entre activité lucrative et vie de famille, de possibilités de carrière et de répartition des tâches domestiques.
La vision des hommes de la génération Z, nés entre 1997 et 2007, diffère sensiblement. Moins critiques dans l’ensemble, 47% d’entre eux estiment que l’égalité salariale n’est pas encore une réalité. Ce pourcentage s’élève à 67% chez les hommes d’une génération plus ancienne. Alors que chez les femmes de toutes les générations, ce chiffre dépasse largement les 80%.
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Mercredi dans le 12h45 de la RTS Colette Fry, directrice du bureau de l’égalité à Genève, affirme ne pas être surprise par la réticence des jeunes hommes à l'égard de l'égalité: "Quand des progrès sont réalisés en matière d’égalité ou que certaines revendications progressent, certains jeunes hommes peuvent se sentir désécurisés. Ils se sentent remis en question, accusés, déstabilisés par ces changements."
Visions différentes sur le genre et les droits LGBTIQ+
Les revendications politiques qui promeuvent la conciliation entre travail et famille bénéficient d'un large soutien. En revanche, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à soutenir les revendications visant à renforcer les droits des personnes LGBTIQ+.
Elles sont aussi plus nombreuses à penser qu'il existe plus de deux genres. Les jeunes hommes sont les moins convaincus par une conception non binaire du genre.
Cette enquête représentative a été réalisée en ligne par Sotomo à la demande de la CSDE en octobre dernier. Elle a été menée auprès de 2500 personnes âgées de 16 ans et plus dans toute la Suisse.
ats/miro